Lors d’un entretien avec l’OFPRA, les questions visent à évaluer la crédibilité et la cohérence de votre demande d’asile. L’entretien est centré sur votre parcours personnel, les raisons pour lesquelles vous avez fui votre pays, les persécutions subies ou craintes, et vos attentes en France.
Voici 10 exemples de questions avec des réponses typiques (à adapter à votre histoire) :
1. Pourquoi avez-vous quitté votre pays ?
- Réponse typique :
« J’ai quitté mon pays parce que je craignais pour ma vie. J’étais persécuté en raison de [mon appartenance religieuse, politique, orientation sexuelle, etc.]. J’ai subi des menaces, des violences, et je n’avais plus d’endroit sûr où me réfugier. »
2. Pouvez-vous nous décrire les événements précis qui vous ont poussé à partir ?
- Réponse typique :
« En [date précise], j’ai reçu des menaces de [personnes ou groupes]. Ensuite, [expliquez un incident marquant, comme une agression physique ou une arrestation arbitraire]. J’ai compris que ma vie était en danger et qu’il n’y avait aucune protection possible. »
3. Avez-vous demandé de l’aide aux autorités de votre pays ?
- Réponse typique :
« Oui, j’ai essayé, mais les autorités ne m’ont pas protégé. Au contraire, elles [étaient complices / m’ont ignoré / ont aggravé la situation]. Dans mon pays, la corruption et le manque de justice rendent impossible une aide réelle. »
4. Comment avez-vous quitté votre pays ?
- Réponse typique :
« J’ai quitté mon pays en secret car rester était trop risqué. J’ai utilisé [moyens de transport] pour aller à [pays voisin]. De là, j’ai continué mon voyage jusqu’à la France, avec l’aide de [préciser si pertinent, ex. passeur ou famille]. »
5. Pourquoi avez-vous choisi la France pour demander l’asile ?
- Réponse typique :
« Je crois en la protection offerte par la France. C’est un pays respectueux des droits de l’homme et de la liberté. De plus, je parle un peu français, et j’ai entendu que la procédure d’asile est juste ici. »
6. Quel est votre statut familial dans votre pays d’origine ? Vos proches sont-ils aussi en danger ?
- Réponse typique :
« Ma famille vit toujours [lieu]. Ils sont aussi en danger, surtout à cause de [ma situation]. J’ai décidé de partir seul pour éviter de les mettre encore plus en danger. »
7. Quels risques courez-vous si vous retournez dans votre pays ?
- Réponse typique :
« Si je retourne, je risque d’être [emprisonné, torturé, tué]. Ceux qui m’ont menacé ou persécuté n’ont pas été arrêtés et continuent leurs actions. Mon retour équivaudrait à une condamnation à mort. »
8. Êtes-vous membre d’un parti politique, d’une association ou d’un groupe dans votre pays ?
- Réponse typique :
« Oui, j’étais membre de [nom du groupe ou parti]. Cela m’a exposé à des persécutions car ce groupe est [opposé au gouvernement ou à une majorité dominante]. Mon engagement m’a valu des menaces directes. »
9. Avez-vous des preuves des événements que vous décrivez ?
- Réponse typique :
« J’ai apporté [documents, photos, témoignages écrits]. Cependant, beaucoup de preuves ont été détruites pendant mon voyage ou par peur des représailles. Je suis prêt à fournir des détails précis pour corroborer mon récit. »
10. Comment vivez-vous depuis votre arrivée en France ?
- Réponse typique :
« Depuis mon arrivée, je vis en [hébergement ou centre d’accueil]. J’essaie de m’intégrer et d’apprendre la langue. Cependant, l’incertitude sur ma situation est difficile à gérer émotionnellement. »
Conseils :
- Soyez sincère : Votre histoire doit être vraie et cohérente. Évitez d’exagérer ou de mentir.
- Détaillez vos réponses : Donnez des informations précises sur les dates, lieux, et événements.
- Préparez vos preuves : Si possible, apportez des documents (rapports médicaux, plaintes, lettres de menace).
- Restez calme : Même si les questions peuvent être émotionnellement difficiles, essayez de répondre posément.